Historique 2018
Accès par années :
Création de la Cie Théâtron : « Transfrontière.com »
Trans-Frontière.com
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage – Qui veut voyager loin ménage sa monture – Les voyages forment la jeunesse – Le voyage ne va pas sans un chez soi qu’on quitte et où l’on revient – Mieux vaut voyager plein d’espoir.
Que n’a-t-on pas écrit pour louer cette capacité qu’a l’homme pour voyager. Depuis les australopithèques Jusqu’à aujourd’hui, homo sapiens a la bougeotte.
Pour son plaisir, par curiosité, pour repousser les limites du connu, mais aussi par contrainte, pour subsister, pour se cacher, pour sauver sa peau.
Pour certains, le voyage est facile, agréable… voyage d’agrément dit-on, vacances, villégiature.
Pour d’autres le parcours est moins aisé, semé d’épreuves, il leur faut passer à travers les barbelés, contourner les murs, vaincre les vagues des flots déchainés.
A croire que les frontières ont été créées pour toujours être franchies.
Grand manipulateur sur les autoroutes du Web, Trans-frontière.com, omniprésent, mène la danse… agence de voyage pour les uns, passeur incontournable pour les autres. Aucune limite, « Trans-frontière.com veille sur vos jours, vos nuits, et même sur toute votre vie ».
Danielle Rousseau-Gopner – Metteur en scène
Atelier théâtre et chant à la Maison d’Arrêt de Rodez
LA VOIX LIBRE - La voix du parlé au chanté
Du 23 au 27 avril 2018
Proposé par la Cie Théâtron et Voix Plurielles
Préambule : Parce que la culture est d’abord le sentiment qu’on a quelque chose de personnel à exprimer, elle peut être un levier personnel fort, favorisant un lien social avec l’extérieur.
« Les aspects créatifs, inventifs, relationnels que développe l’approche artistique, sont des fondamentaux dans un processus réparateur ; Et la construction d’un nouveau schéma de relation humaine et sociale a des chances de débuter… Le théâtre, le chant, sont des arts de la parole, du geste et du corps. La justice punit le geste et le corps (puisqu’elle l’enferme) c’est en se concentrant sur une mobilisation des forces du gestes et une traduction de ces forces en actes positifs, constructifs, sensés, que la rencontre [artistique] peut s’avérer être l’impulsion qui mettra en route le processus réparateur. » (Valérie Lebrun, Directrice de la prison de Namur)
Objectifs : Aller à la rencontre du sentiment de dévalorisation et de révolte souvent contenu chez les personnes incarcérées.
Offrir un moment pour s’accorder à soi-même une chance d’être pleinement reconnu en tant que personne.
Que les deux formes artistiques, que sont le théâtre et le chant, puissent être vécues comme une expérience de possibilités, d’ouvertures nouvelles, une chance de quelque chose, comme celle d’être accepté par les autres ; Trouver sa place, en laisser à l’autre, favoriser la coopération et la solidarité.
Permettre de traverser une expérience valorisante à partir de laquelle les participants pourront puiser des éléments d’appui pour leur futur, en reprenant confiance dans son corps et dans sa parole.
Que le temps d’une semaine, ils se surprennent et se découvrent ailleurs, là où ils ne s’attendaient pas.
Hommage à Elie Wiesel en Aveyron
70 ans après la libération des camps, je compte bien continuer à tenir mon rôle de « témoin des témoins directs » qui nous quittent chaque jour. Faire barrage à l’indifférence, à l’oubli, à la banalisation du mal, lutter pour les droits de tous les Hommes. Mon outil … l’Art Dramatique.
Ma rencontre, en 2012 avec Guila Clara Kessous (artiste de l’UNESCO pour la paix) fut une rencontre de compétences complémentaires avec un désir profond d’oeuvrer ensemble dans ce sens. J’ai souhaité la décentralisation en Aveyron de cet hommage à Elie Wiesel, elle a tout de suite accepté.
Alors j’ai réuni, autour de la conférencière, 5 comédiens de l’atelier de la Cie Théâtron (Jérôme Brual, Cathy Fabre-Saurel, Dominique de Kermel, Christine Vayssettes et Véronique Veyriac) et 5 musiciens (Péma Flahaux, Sylvestre Flahaux, Jean-Henri Le Mestre, Jah Limero et Justin Poux) élèves du Conservatoire à Rayonnement Départemental de l’Aveyron, accompagnés de leur enseignant Jean-Marc Arnaud.
Si cet évènement a été accueilli à La Menuiserie à Rodez et à l’Hôtel des Fleurines à Villefranche de Rouergue, c’est le résultat de la confiance que m’ont accordée Jeanne Ferrieu et Bernard Lauriac (Université des Savoirs Partagés).
Peu de partenaires financiers ont osé cet évènement… Que soient grandement remerciés ceux qui nous ont suivis : l’Institut Elie Wiesel et l’Espace Culturel Universitaire Juif d’Europe, La municipalité de Villefranche de Rouergue et Groupama. Et bien sûr la municipalité de La Bastide l’Evêque – Le Bas Ségala, qui soutient toute l’année notre Cie Théâtron et nous offre des conditions matérielles de travail optimum.
Merci à toutes et tous pour votre énergie déployée, pour votre travail, pour votre engagement à la réussite de ces deux conférences des 6 et 7 mai 2018.
Monsieur Elie Wiesel, j’espère suivre vos enseignements : « Ne pas rester indifférent, continuer à croire en l’éducation et en l’humanité des gens. Transmettre et oeuvrer pour « l’autre », avec « l’autre » … avec « les autres ». »
(Danielle Rousseau-Gopner – Directrice Artistique de la Cie Théâtron)
Résidence de la Cie du Théâtre de l’Estrade : finalisation de la création « Le problème Spinoza »
LE PROBLÈME SPINOZA - inspiré du roman d'Irvin Yalom
Jeudi 21 novembre à 10h et 14h30
Salle des Fêtes - Mairie de Saint-Maur-des-Fossés
Représentations suivies de débats, avec le Théâtre de l'Estrade, la Municipalité de Saint-Maur-des-Fossés, le Lycée Gourdou Leseurre et le Collège Louis Blanc
En partenariat avec la DILCRAH, Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT et le CIPDR, Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation
Quand le spectacle vivant questionne notre identité ...
Les questionnements et réflexions du public issus de la représentation font place au débat : un temps d'échange entre les élèves, les parents d'élèves, l'équipe artistique, la communauté éducative et les personnes ressources invitées.
Equipe artistique
Franck Borde, Geoffrey Dugas, Sébastien Dumont, Delphine Haber, BenoÎt Weiler
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A propos du projet : Prévention - Radicalités - Citoyenneté - Théâtre
Le Théâtre de l'Estrade propose une action ciblée sur le thème des radicalités chez les jeunes adultes à partir du théâtre en milieu scolaire.
Ce projet permet :
- d’apprendre la discussion : partage démocratique du pouvoir,
- d’apprendre par la discussion : démarche socialisée de la co-construction du savoir,
- d’apprendre à vivre ensemble par la discussion : respect d’autrui et éthique de la pensée.
Penser, rêver, agir
Le théâtre, spectacle vivant, est un outil privilégié qui permet une prise de conscience collective et individuelle. Il utilise l’action de création comme action d’éducation. Les lycéens et les étudiants vont peu au théâtre, aussi, dans ce projet, c’est bien le théâtre qui va à leur rencontre.
Le lycée est, entre autres, le lieu de vie des adolescents et un lieu d’apprentissage et de construction de soi. Les enseignements et leurs professeurs deviennent de fait un « support » essentiel de l’acquisition des connaissances et de développement des compétences bio-psychosociales. Ils œuvrent pour le développement de l’adolescent et la réussite de son parcours scolaire et professionnel.
Le lycée apparaît alors comme la pierre angulaire qui permet d’allier outil artistique et sujet de société.
Les interventions s'articulent autour de trois axes :
- Le Théâtre Forum et ses applications pratiques : exercices collectifs qui libèrent la parole et les corps et sollicitent la créativité.
- La Dramaturgie sur le texte Le Problème Spinoza, exercices collectifs associant le texte, la parole et les corps avec les comédiens incarnant les personnages de la pièce.
Texte qui met l'accent sur la notion de rationalité, contraire de fanatisme et croyance aveugle.
- La Représentation théâtrale suivie du Débat en présence de l’équipe artistique et de personnes ressources.
Ateliers de « Théâtre Forum » au lycée : « lutte contre le harcèlement en milieu scolaire »
